Le patrimoine architectural

Les églises et chapelles de Scrignac :

  • L’église Saint-Pierre qui datait du  15ème siècle, menaçait ruine dès 1792 et a été reconstruite au 19ème siècle (la date de l’achèvement des travaux est 1866), seul le clocher encastré dans l’église et datant du 15ème siècle de l’ancienne église ayant été conservé. À l’intérieur, le bénitier date du 14ème siècle. De nombreuses statues de l’ancienne église ont été replacées dans l’actuelle dont un Ecce homo, une Pietà et des statues de plusieurs saints (saint Herbot, saint Ronan, saint Pierre, saint Paul…). L’édifice a été frappé par la foudre en 1931 (ce qui entraîna la destruction de certaines verrières), puis par les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale. L’église fut rénovée en 1946 et à nouveau en 1956. Source wikipedia

 

La chapelle Saint-Corentin de Trénivel (15ème 17ème siècle) appartenait à un prieuré dépendant de l’abbaye du Relec (plan rectangulaire)70. Sa construction est antérieure au 15ème siècle. En ruines au début de la décennie 1980 (il ne restait que les quatre murs), elle a été restaurée grâce à Jack Meyer et à la création d’une association « Les Amis de Saint-Corentin-Trénivel, Scrignac » présidée par Jacques Dilasser. La restauration a lieu en 2003 et 2004 et un pardon est organisé pour la première fois depuis la restauration le 17 juin 2006

Un calvaire et une fontaine se trouvent à proximité; cette dernière forme un bassin carré de 0,80 m de profondeur qui aurait servi à l’accomplissement de bains rituels à l’époque gallo-romaineSource wikipedia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les membres de l’association «Les Amis de Saint-Corentin», à l’origine de la restauration. Photo S.L.
© Le Télégramme juillet 2009

 “À Scrignac, la chapelle Saint-Corentin vient de terminer sa cure de jouvence. Une équipe de bénévoles aura consacré huit ans de travaux pour restaurer l’édifice.”

Au total, plus de 40 personnes se sont mobilisées autour de cet immense chantier. «Toutes les bonnes volontés étaient accueillies, des anciens du village aux plus jeunes, même sans qualification. De nombreux artisans locaux ont également donné un coup de main», se souvient Jacques Dilasser, «Nous avons appris ensemble l’art de la restauration. Ce fut une belle aventure humaine». Le début d’année 2009 a été l’occasion d’offrir un dernier embellissement intérieur. Les murs et le plafond lambrissé ont été blanchis à la chaux. Une artiste, Véronique Le Signor, spécialiste de la restauration du patrimoine, est venue apporter son expertise pour recréer les fresques sur les poutres et les encadrements des vitraux. Le sol, quant à lui, a été conservé dans son état naturel, c’est-à-dire en terre battue. 

Le bénitier retrouvé en Loire-Atlantique 

Le site de Trénivel possède plusieurs trésors patrimoniaux: un calvaire qui jouxte la chapelle et un statuaire comprenant quatre statues dont un Saint-Corentin. De nombreuses pièces avaient été subtilisées durant la cessation de l’activité de la chapelle. Lors du lancement des travaux, l’association avait mis en place un grand collectage. De nombreuses pierres ont alors été spontanément restituées par les habitants du hameau. «Je pense qu’il voulait préserver le site en conservant un bout d’histoire chez eux. Parfois, la restitution fut plus complexe. Nous avons ainsi retrouvé le bénitier de la chapelle en Loire-Atlantique. Il avait disparu depuis trente ans!», sourit Jacques Dilasser. 

Mystérieuse fontaine 

À deux pas de la chapelle, les bénévoles ont reconstitué une fontaine dont l’origine reste mystérieuse. La taille des pierres, ainsi que leur disposition, semble révéler une structure d’origine gallo-romaine. Cette fontaine, qui forme un bassin carré profond de 0,80m, aurait été destinée à l’accomplissement de bains rituels


La chapelle de Koat-Keo

Ancien lieu noble, Coat keo fut longtemps une trève importante de Scrignac. En 1388, une bulle accorde des indulgences à ceux qui voudraient contribuer par leurs aumônes à la restauration de sa chapelle dédiée à la vierge. reconstruite au XVIème siècle, tombée en ruine à la fin du XIX ème siècle er reconstruite en 1937.

SAINT KEO 

Ce saint originaire du Pays de Galles fut chassé par les saxons et vint s’installer près de St Brieuc. Après y avoir vécu, il serait venu en scrignac dans ce bois portant son nom. Saint Keo serait le fondateur de la première chapelle qui datait de 937. En 1925, on pouvait encore voir dans l’ancienne chapelle, la statut en bois qui le représentait un livre dans la main droite et une bêche dans la main gauche.

 

 

Les précedentes chapelles connurent des destins chaotiques détruites pendant les guerres qui ont touché le territoire, la révolution, laissées à l’abandon, pillées, vendues. 

En 1925, la municipalité de Scrignac mit en vente publique les ruines de l’ancienne église de Coat-keo, devenue simple chapelle, longue de 30 mètres et large de 20 mètres, ainsi que le calvaire. La flèche du clocher était alors brisée et les pierres de son tiers supérieur avaient servi à la construction d’un pont. La toiture était effondrée depuis 20 ans et des arbres avaient poussé à l’intérieur. La chapelle fut achetée par un industriel de Quimper, René Bolloré ; les pierres furent transportées à 40 kilomètres de là et réutilisées dans la construction d’une nouvelle chapelle à l’usine de Cascadec, en Scaër.

             

 

 

 

 

 

 

Il ne reste que peu de vestiges témoins de l’aménagement du site avant 1937. La fontaine est encore présente, de même qu’une croix. Une partie du mobilier est également exposé au  musée départemental breton de Quimper.

Sainte Apolline et ses bourreaux : Musée départemental breton
Statue géminée saint jean et Saint Keo : Musée départemental breton
Statue d ‘une sainte non identifiée : Musée départemental breton

 


 

 

 

 

 

 

 

 

La chapelle de coat-Keo qui a été reconstruite en 1937 à la demande de l’abbé Perrot, par l’entrepreneur Victor Le Guern de Plouigneau d’après les plans de l’architecte James Bouillé de Perros-Guirec, dans le style régionaliste néo-breton, style gothique modernisé, notamment pour le clocher et les baies, et la conception très moderne de son porche.

La chapelle et son placître ont été inscrits monument historique le 30 septembre 1997, tout juste soixante ans après sa construction. 

La Chapelle est orientée selon un axe sud-ouest / nord-est. Elle est disposée en forme de tau  « T », elle possède donc un porche monumental formant une nef ouverte sur l’extérieur et abritant l’autel utilisé lors des pèlerinages, faisant office de chapelle extérieure. L’autel est surmonté d’un christ en croix créé par Jules-Charles Le Bozec en 1942.

 

 

 

 

 

 

 

Les coloris des vitraux représentant les sept saints fondateurs de la Bretagne, sont dus au talent du jeune maître-verrier, Job Guével. 

L’imposante statue en bois d’acajou de Notre-Dame est sortie du ciseau du sculpteur sur bois F. Chauris de Morlaix selon le dessin d’ Yves FLOC’H – peintre breton. Monseigneur Duparc évêque vint la bénir le 6 avril 1933.

 

 

Le jour du pardon de Coat Keo, le 15 août, elle est portée par 8 hommes.

Yves FLOCH a aussi dessiné la bannière de Notre Dame de Coat Keo, elle a été brodée et offerte par Monsieur et Madame J. Bocher de Scrignac en 1933

Le bras sud du transept comporte une porte en plein cintre. Sur le linteau est gravée une dédicace en breton : « 937 – 1937, gant milvet bloaz adsavidigez Breiz eo bet adsavet ar chapel-man ». Ce que l’on peut traduire par : « 937 – 1937 – cette chapelle a été relevée pour le millénaire de la restauration de la Bretagne. »

L’église de Notre Dame de coat keo était autrefois un lieu de grande dévotion, une foule de pèlerins venus de toute part s’y rendait le 15 août jour de pardon. Il était récurrent d’y voir arriver solennellement les processions des paroisses voisines.

Pendant la première guerre mondiale, alors que la chapelle n’était plus qu’une ruine, les mères venaient encore y prier pour leurs enfants mobilisés, pour autant il n’y avait plus de pardon !

Le pardon de coat keo renaît en 1933, des tombolas et appels aux dons sont instaurés afin d’aider au financement de la chapelle actuelle.

Aujourd’hui encore le pardon du 15 août perdure car la population de Scrignac et ses environs se l’approprie, les bénévoles de l’association Notre dame de coat keo sont toujours présents et ne comptent pas leur temps. Le pardon FÊTE TRADITIONNELLE est l’un des seuls événements qui réunit tout un village, au-delà des convictions et des classes.

La fête profane de l’après-midi et la partie religieuse du matin ne peuvent être dissociées c’est ce qui fait le PARDON.

 

 

 

 

 

 

 


Les Croix et Calvaire   EN SAVOIR +

 


Les ponts de la commune de Scrignac :

Le pont de Lémézec
Crédit photo Maillard Florent

 

 

 

 

 

 

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Les stèles commémoratives de la commune de Scrignac:

Au nord-est de Kerséac’h : stèle commémorative
Crédit photo Maillard Florent

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ancien moulin à eau

Cédit photo
Maillard Florent
Ancien moulin, pignon avec traces de l’emplacemen de la roue kerloc’h

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lavoirs